Responsable d’International Link, Laurine Chiarini a vécu cette année plutôt positivement dans la mesure où elle et ses proches n’ont pas été touchés par le virus. «Je m’estime en outre chanceuse d’avoir pu conserver mon travail. J’ai conscience de vivre une période historique dont je pourrai parler dans vingt ans comme de quelque chose d’extraordinaire.»
En mars déjà, elle a adapté les formats et les contenus des événements en variant et en faisant plus court pour le Web. «Entre septembre et octobre, j’ai organisé trois événements en présentiel: les gens, masqués et respectant les consignes, étaient contents de se voir en vrai, d’avoir un semblant de normalité.» L’organisation du PVEI n’a pas été simple: l’option d’une émission TV a finalement été retenue. «Ce contexte hors norme développe la créativité. Pourquoi ne pas inviter la télévision au PVEI à l’avenir?»
Et le télétravail? Laurine s’y est assez vite habituée «même si la frontière entre vie privée et professionnelle devient poreuse». Détail amusant: il y a près de chez elle un étang à grenouilles, dont elle a découvert l’existence grâce au semi-confinement: «Ça m’a fait bizarre d’entendre coasser…»